Bon. On ne va pas s'éterniser sur celui-ci.
En guise d'amorce, on trouve une lettre d'Eleanore Druse adressée à Stephen King lui-même, lui stipulant que par son intermédiaire, en grand connaisseur des arcanes de l'horreur, son histoire aura des chances d'intéresser un large public. Croira qui voudra...mais bien évidemment, cette mise en bouche dont le but est de pimenter le récit d'un sursaut de réalisme, fait partie des ces artifices bien connus des auteurs et des lecteurs. Pourquoi pas ? Quand ça fonctionne...
En jetant un oeil sur le copyright, on voit qu'il s'agit d'une société télévisuelle et du coup, naïvement, on se demande qui a bien pu pondre un tel produit dérivé de la série Kingdom Hospital, elle-même inspirée largement de celle de Lars Von Trier, The Kingdom : un scénariste, Stephen King lui-même ?
Cette interrogation ne dure qu'un fugace instant car on ne retire rien de cette lecture, si ce n'est qu'elle traîne en longueur malgré sa brièveté sans jamais, ô grand jamais, susciter l'attention. De l'opposition stérile et en l'occurence débile du paranormal et de la cause scientifique, le tout mâtiné de visions d'horreur pas vraiment efficaces. Sans façon.
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