02/03/2008

L'Espace de la révélation / Alastair Reynolds



Deuxième tentative pour celui-ci. Lors de sa sortie française, en 2002, j’avais abandonné au premier quart en prétextant un " pas envie de lire du space opera tout compte fait ". J’avais gardé l’histoire en tête en me disant que j’y reviendrai sans doute à un moment plus propice. Et puis l’autre jour, une grosse envie de lire du space op m’a étreint en plein travail. Je vais en librairie. Je flâne…et je constate amèrement de visu que ça devient vraiment difficile d’en trouver. On sait que la fantasy se fait une place au soleil dans les rayons. Les gens y trouvent leur plaisir. Tant mieux ! Mais ceux qui cherchent du space op, c’est une autre affaire. Quand on en a déjà lu un certain nombre, qu’on recherche de la nouveauté, on se trouve confronté à : 1. des auteurs avec lesquels on n’accroche vraiment pas, 2. du hard-science de chez hard-science, 3. du léger de chez léger agrémenté de coquilles et de contre-sens que c’en est navrant, 4. l’absence de nouveautés.
Du coup, fort de cette constatation, je me suis rabattu sur l’Espace de la révélation, en me disant que cette fois-ci, ce serait peut-être la bonne.
Ben non.
Trois intrigues se superposent avant de converger enfin : lors de fouilles, Dan Sylveste met au jour une civilisation extra-terrestre aujourd’hui disparue pour d’obscures raisons ; Khouri, assassin professionnelle se voit engager pour une obscure mission ; Volyova est à bord d’un vaisseau à l’armement obscur.
On l’aura compris, ce livre est obscur à plus d’un titre. Peu engageant, mis à part pour les fans de hard-science qui sauront y trouver leur compte. Dommage car on se laisse tout de même emporter au départ mais les personnages restent fades (défaut récurrent aux ouvrages de hard-sf), ne parviennent jamais à nous surpendre, on a vraiment du mal à se représenter les scènes ou les objets décrits et finalement, c’est long, trop long…

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