Alors que j’étais lancé dans la lecture de Delirium tremens, un ami m’a demandé ce que je lisais en ce moment. Je lui ai raconté l’histoire en quelques mots. En le faisant, je me suis rendu compte que le récit que j’en faisais ressemblait à bon nombre de polars et, rendu ainsi, ça ressemblait effectivement au stéréotype du roman noir : un héros, ancien flic devenu détective privé, accroché à sa ville comme à l’alcool, reçoit la visite d’une femme lui demandant d’enquêter sur la mort de sa fille camouflée en suicide.
C’est vrai, des écorchés vifs, on en trouve beaucoup en littérature policière : le Rebus de Rankin, le Matt Scuder de Block, le Bosch de Connelly…et le Jack Taylor de Bruen, pour ne citer qu’eux. Mais cet aspect n’est pas gênant pour autant car ce qui les différencie les uns des autres, c’est la manière dont les auteurs traitent leurs histoires, et le style qui va avec. Je m’étais déjà fait la réflexion – à propos de Avocat criminel de David Cray ou de Ténèbres, prenez-moi la main de Dennis Lehane – à savoir que les histoires n’avaient franchement rien d’original, mais quelle claque à la lecture, vraiment !
Du style, Delirium tremens n’en manque pas. C’est même sa principale qualité. Des chapitres courts, des dialogues percutants, comme on dit. Jack Taylor se noie dans la première enquête qu’il nous livre, comme il se noie dans l’alcool, personnage à part entière et omniprésent du roman.
Pour ne rien gâcher, Ken Bruen ponctue l’histoire de références de livres (policiers pour la plupart, récents ou non), sans jamais être un frein à la lecture comme c’est le cas pour la physique des catastrophes, de Marisha Pessl, déjà chroniqué ici. Et l’on trouve même des phrases qui font écho : j’étais devenu un bibliophile dans le vrai sens du terme. Je n’aimais pas seulement lire, j’aimais les livres eux-mêmes. J’avais appris à en apprécier l’odeur, la reliure, d’impression, le contact des ouvrages entre mes mains.[…] Quand j’aimais l’apparence et le contact d’un livre, je me mettais à le lire.
En ce qui me concerne, il en sera sans doute de même pour la seconde aventure de Jack Taylor : Toxic Blues, car la griffe de Ken Bruen laisse des traces, à tel point qu’une fois le livre refermé, on a envie de savoir ce que va devenir ce bougre d’irlandais.
C’est vrai, des écorchés vifs, on en trouve beaucoup en littérature policière : le Rebus de Rankin, le Matt Scuder de Block, le Bosch de Connelly…et le Jack Taylor de Bruen, pour ne citer qu’eux. Mais cet aspect n’est pas gênant pour autant car ce qui les différencie les uns des autres, c’est la manière dont les auteurs traitent leurs histoires, et le style qui va avec. Je m’étais déjà fait la réflexion – à propos de Avocat criminel de David Cray ou de Ténèbres, prenez-moi la main de Dennis Lehane – à savoir que les histoires n’avaient franchement rien d’original, mais quelle claque à la lecture, vraiment !
Du style, Delirium tremens n’en manque pas. C’est même sa principale qualité. Des chapitres courts, des dialogues percutants, comme on dit. Jack Taylor se noie dans la première enquête qu’il nous livre, comme il se noie dans l’alcool, personnage à part entière et omniprésent du roman.
Pour ne rien gâcher, Ken Bruen ponctue l’histoire de références de livres (policiers pour la plupart, récents ou non), sans jamais être un frein à la lecture comme c’est le cas pour la physique des catastrophes, de Marisha Pessl, déjà chroniqué ici. Et l’on trouve même des phrases qui font écho : j’étais devenu un bibliophile dans le vrai sens du terme. Je n’aimais pas seulement lire, j’aimais les livres eux-mêmes. J’avais appris à en apprécier l’odeur, la reliure, d’impression, le contact des ouvrages entre mes mains.[…] Quand j’aimais l’apparence et le contact d’un livre, je me mettais à le lire.
En ce qui me concerne, il en sera sans doute de même pour la seconde aventure de Jack Taylor : Toxic Blues, car la griffe de Ken Bruen laisse des traces, à tel point qu’une fois le livre refermé, on a envie de savoir ce que va devenir ce bougre d’irlandais.
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