C'est avec appréhension que je me suis lancé dans la lecture de ce livre. Pourquoi de l'appréhension? Tout simplement parce que cela faisait longtemps que je n'étais pas retourné vers la fantasy. La raison en est bien simple: lassitude, certainement (après avoir lu Tolkien, Eddings, Feist...) mais aussi l'impression de ne rien dégoter de vraiment original dans la production éditoriale, malgré le travail excellent de certains éditeurs. J'avais bien commencé quelques bouquins qu'on présentait comme incontournables (de Robin Hobb et de Goodkind par exemple) mais franchement, mes capteurs sensoriels n'y trouvaient pas leur compte. Alors pourquoi retenter le coup avec ce premier tome de la trilogie du magicien noir, me direz-vous? Le titre n'est pas bien original (c'est un fait!), on y devine un soupçon de manichéisme (encore un magicien noir ! Quand ce n'est pas un homme, c'est un magicien, ben voyons!). Alors, quoi ? Deux choses: mon adolescente fascination pour la couverture (eh, oui, affligeant, hein, mais j'assume...) et puis l'histoire, bien sûr.
Chaque année, selon une absurde tradition, les magiciens D'Irmadin sillonnent les rues de la ville pour en nettoyer les indésirables. Protégés par un bouclier magique, ils agissent sans crainte de représailles. C'est compter sans l'apparition d'une jeune fille, Sonea, qui, poussée par la colère, leur lance une pierre qui...pénètre le bouclier. Ce que redoutaient les magiciens depuis longtemps se produit: une magicienne qui s'ignore est en liberté. Il leur faut à tout prix la retrouver avant que son pouvoir ne se développe et, incontrôlé, ne la détruise elle-même.
Voilà. Une lecture facile, fluide mais avec tout de même des éléments gênants. La première partie, la fuite de Sonea, est à mon goût trop longue et répétitive. Par ailleurs, j'ai eu bien du mal à me représenter la ville elle-même, ses souterrains, pourtant au centre de l'action et lieu unique du roman, avec le domaine de la Guilde des Magiciens.
Chaque année, selon une absurde tradition, les magiciens D'Irmadin sillonnent les rues de la ville pour en nettoyer les indésirables. Protégés par un bouclier magique, ils agissent sans crainte de représailles. C'est compter sans l'apparition d'une jeune fille, Sonea, qui, poussée par la colère, leur lance une pierre qui...pénètre le bouclier. Ce que redoutaient les magiciens depuis longtemps se produit: une magicienne qui s'ignore est en liberté. Il leur faut à tout prix la retrouver avant que son pouvoir ne se développe et, incontrôlé, ne la détruise elle-même.
Voilà. Une lecture facile, fluide mais avec tout de même des éléments gênants. La première partie, la fuite de Sonea, est à mon goût trop longue et répétitive. Par ailleurs, j'ai eu bien du mal à me représenter la ville elle-même, ses souterrains, pourtant au centre de l'action et lieu unique du roman, avec le domaine de la Guilde des Magiciens.
Autres petites déceptions : certains personnages n'ont pas de réelle dimension, à la limite de la platitude et le côté "ado" des jeunes vagabonds est trop prononcé, voire irréaliste, quand l'auteur nous les présente comme des êtres ayant grandis trop vite, confrontés à la dureté de leur milieu.
Cependant, la deuxième partie s'écoule beaucoup mieux, avec l'esquisse d'une intrigue qui donne envie de lire la suite, ce qui n'est déjà pas si mal.
Tout compte fait, j'aurais à nouveau lu un bouquin de Fantasy et j'entame le second sous peu, par curiosité...
2 commentaires:
Il ne faut pas désespérer le la fantazy, même s'il y a beaucoup de redites (pour rester poli).
Parmi mes chouchous (chouchoux ?)
Terry Pratchett et son disque monde déconnant, les premiers de la série de la compagnie noire de Glen Cook (très sombres, pas du tout dans le style les bons contre les méchants), et noir itou, la série du trône de fer (de Martin).
C'est vrai ! J'avais oublié les Pratchett ! Pour ce qui est de la compagnie noire, j'ai bien essayé aussi mais pour la peine, on est en plein dans la Dark Fantasy et là, c'est comme pour la Hard Science-fiction, faut s'accrocher. Mais merci pour les tuyaux :O)
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