Les histoires de drogue, de gangs et tutti quanti, ce ne sont pas celles que j'affectionne particulièrement. Pour autant, ça ne veut pas dire que je n'en lis jamais, d'autant que certaines personnes ont le chic pour m'emmener explorer des pistes sur lesquelles je n'aurais jamais imaginé m'aventurer. C'est un peu comme au ski, si vous voulez. Vous voulez rester sur une verte, allez une bleue à la rigueur, et il y a toujours quelqu'un pour vous faire emprunter une rouge.
Si, si, tu verras, c'est une bleue, y'a peut-être un petit tronçon en rouge mais rien de bien méchant.
Et là, patatras, une fois arrivé sur ledit tronçon qui s'avère être une autoroute inclinée dont vous ne voyez pas le bout, plus question de reculer. S'offrent alors quatre solutions, dont une ne relève pas de votre seule volonté :
1. Vous dévalez la piste complètement crispé.
2. Vous dévalez la piste complètement crispé dans un nuage de neige.
3. Vous déchaussez de votre propre chef.
4. Vous prenez sur vous et descendez la piste avec aisance, en proie à des sensations inouïes qui vous donneront envie de recommencer.
Pour ce qui est de Losers-nés, loin d'être un livre vertigineux, j'ai opté pour la troisième solution. Principalement parce qu'on est dans le registre de la comédie policière et que je n'ai pas trouvé ça très drôle – mon manque d'humour me perdra, je le sais -, et que ça m'a semblé bien mal fagoté.
Qu'est-ce qu'on a là-dedans au juste ? Une ville, Manhattan où Roméo Easley a lâché son activité de guetteur au service du caïd du coin, Sean Withers, pour finalement se mettre à vendre des magazines d'occasion en pleine rue. Quand on découvre le personnage, on se dit qu'il a bien fait. Doté d'une naïveté sans commune mesure, on se doute bien qu'il n'aurait pas fait long feu dans le milieu. Roméo vit dans un appartement minable avec sa mère et son frère, lequel vient tout juste de sortir de prison pour replonger presque aussitôt dans le trafic. Pour ce faire, il est guidé par Sean Withers, très soucieux des retombées que pourrait avoir l'arrestation de l'un de ses transporteurs sur la pérennité des ses affaires.
Le découpage de Losers-nés m'a plus d'une fois laissé perplexe. Il y a beaucoup de personnages en très peu de temps. On en perd certains de vue pendant un moment pour les retrouver ensuite sans qu'on s'y attende vraiment alors qu'on les a presque oubliés. Le tout est d'une lenteur incroyable et l'histoire, pas passionnante pour deux sous, ne décolle jamais. Comme je n'ai pas su non plus déceler l'humour prêté à cet ouvrage, je préfère oublier et passer à autre chose.
J'ai déjà la minerve, là, à l'instant où j'écris ces lignes. Au cas où...
Losers-nés, Elvin Post, traduit du néerlandais par Hubert Galle, Seuil (Seuil Policiers), 304 p.
Et là, patatras, une fois arrivé sur ledit tronçon qui s'avère être une autoroute inclinée dont vous ne voyez pas le bout, plus question de reculer. S'offrent alors quatre solutions, dont une ne relève pas de votre seule volonté :
1. Vous dévalez la piste complètement crispé.
2. Vous dévalez la piste complètement crispé dans un nuage de neige.
3. Vous déchaussez de votre propre chef.
4. Vous prenez sur vous et descendez la piste avec aisance, en proie à des sensations inouïes qui vous donneront envie de recommencer.
Pour ce qui est de Losers-nés, loin d'être un livre vertigineux, j'ai opté pour la troisième solution. Principalement parce qu'on est dans le registre de la comédie policière et que je n'ai pas trouvé ça très drôle – mon manque d'humour me perdra, je le sais -, et que ça m'a semblé bien mal fagoté.
Qu'est-ce qu'on a là-dedans au juste ? Une ville, Manhattan où Roméo Easley a lâché son activité de guetteur au service du caïd du coin, Sean Withers, pour finalement se mettre à vendre des magazines d'occasion en pleine rue. Quand on découvre le personnage, on se dit qu'il a bien fait. Doté d'une naïveté sans commune mesure, on se doute bien qu'il n'aurait pas fait long feu dans le milieu. Roméo vit dans un appartement minable avec sa mère et son frère, lequel vient tout juste de sortir de prison pour replonger presque aussitôt dans le trafic. Pour ce faire, il est guidé par Sean Withers, très soucieux des retombées que pourrait avoir l'arrestation de l'un de ses transporteurs sur la pérennité des ses affaires.
Le découpage de Losers-nés m'a plus d'une fois laissé perplexe. Il y a beaucoup de personnages en très peu de temps. On en perd certains de vue pendant un moment pour les retrouver ensuite sans qu'on s'y attende vraiment alors qu'on les a presque oubliés. Le tout est d'une lenteur incroyable et l'histoire, pas passionnante pour deux sous, ne décolle jamais. Comme je n'ai pas su non plus déceler l'humour prêté à cet ouvrage, je préfère oublier et passer à autre chose.
J'ai déjà la minerve, là, à l'instant où j'écris ces lignes. Au cas où...
Losers-nés, Elvin Post, traduit du néerlandais par Hubert Galle, Seuil (Seuil Policiers), 304 p.
3 commentaires:
J'avais assez aimé "Faux et usage de faux". Alors "Losers-nés" me tentais aussi. Là, j'admet avoir un sérieux doute. Mais je devrais quand même l'essayer. Un jour...
Je t'avoue qu'en ce qui me concerne, ce titre là m'a quelque peu refroidi. Je ne sais pas si je retenterai l'aventure avec cet auteur.
Salut Manu... Comme Less et toi, j'ai adoré le précédent. Lu les trente premières pages de celui-ci. Je fais l'impasse sur "Losers-nés". Manque de ce tempo qu'on aime, quelque peu rythmé, peut-être ?
Amitiés.
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