22/09/2009

Ainsi soit-il / Eli Gottlieb

A l'image de ce roman, je vais faire dans la brièveté. Enfin, je vais m'y essayer...
La mort tragique de son ami d'enfance pour lequel il vouait une admiration presque démesurée est l'occasion pour Nick de mettre noir sur blanc la souffrance qui l'habite et le ronge au jour le jour. Crise de la quarantaine, dit-il pour se rassurer, mais la source de sa douleur est bien plus profonde. En songeant sans cesse à Rob, jeune écrivain talentueux qui aurait tué sa compagne avant de se donner la mort à son tour, Nick ne fait rien d'autre qu'ouvrir la boîte aux secrets, laissée jusqu'à présent aux bons soins du subconscient.

Ainsi soit-il n'est pas un roman exceptionnel comme la collection de l'ouvrage nous inviterait à la penser. Au contraire. Il se lit aisément, ce n'est pas le problème mais il possède malheureusement un problème de taille : il fait preuve d'un manque d'originalité total. J'ai eu tout au long de sa lecture l'impression d'avoir déjà lu maintes et maintes fois la même histoire sous d'autres plumes. Les révélations qui sont faites sont pour le moins attendues. Et celle qui conclut le livre, qui se voulait de taille, ne percute pas et ne surprend pas non plus.

En un mot : bof.

Une impression partagée avec Brize

Ainsi soit-il, Eli Gottlieb, traduit de l'américain par Nathalie Perrony, 10- 18 (Les exceptionnels) 280 p.

4 commentaires:

Brize a dit…

Sur ce coup-là, nous avons EXACTEMENT la même appréciation ;) !

BiblioMan(u) a dit…

Je vois ça (je viens d'aller lire ta chronique, du coup, et j'ai embrayé sur les liens que tu avais mis)... et je crois que si j'étais venu plus tôt te lire, je serais passé sur celui-ci. Nos "bofs" se font écho en tout cas. Mais ça c'est depuis que tu es partie en vacances, j'ai laissé passer ton retour ;O)

Manu a dit…

J'avais très envie de lire ce livre (qui me faisait un peu penser à ceux de Jonathan Tropper) et bon vu la succession de lecteurs déçus, je vais m'abstenir !

BiblioMan(u) a dit…

J'ai moi aussi pensé à Jonathan Tropper quand j'ai lu le résumé et, bon, au final ce n'était pas ça. J'ai vu aussi les déceptions pleuvoir sur ce titre. Et du coup; ça ne m'étonne qu'à moitié.