Une simple et brève projection dans le futur. Presque une uchronie en temps réel.
...Et si...
Cela suffit en tout cas pour offrir un récit sans concession, un roman choc, coup de poing, d'une dureté âpre. Un roman qui ébranle par la force de son thème, de ses images, de ses situations, des émotions qu'il véhicule. En ce sens, le périple du jeune chinois, Xian, est bouleversant par bien des apects. Que l'on soit adolescent - le public visé en priorité par la collection - ou moins jeune, nul n'est épargné.
Il n'y a aucune place à l'espoir dans ce livre là, ou si peu. On l'anticipe néanmoins pour la suite qui lui sera donné (parenthèse pour dire que j'aurais préféré avoir toute l'histoire en main plutôt que ce roman trop bref, en fin de compte.), sans être sûr pour autant que ce soit là l'intention de Fabrice Colin. En tout cas, s'il voulait frapper un grand coup, c'est réussi.
La Fin du monde, Fabrice Colin, Mango (Autres Mondes), 2009, 200 p.
6 commentaires:
Le thème n'est pas pour moi, donc je vais passer mon tour, mais Fabrice Colin est un auteur que j'aime beaucoup ! J'avais beaucoup aimé "Les enfants de la lune" et "Camelot". Si tu as l'occasion...
Comme Alwenn... ce thème n'est pas pour moi, ça me fait faire des cauchemars des semaines durant!
Je ne vais pas faire dans l'original mais je vais aussi fuir ce genre de thème. Surtout si l'espoir n'est pas trop présent.
Assez dur comme fond! mais je ne doute pas que le roman est du genre prenant! je passe néanmoins mon tour
La seule chose qui pourrait m'amener à le lire, ce serait la curiosité (parce que cela fait plusieurs billets que je vois à son sujet)et il faudrait, en plus, qu'il figure sur un présentoir de la bibliothèque, si bien que je n'aurais plus qu'à tendre la main !
Alwenn, Karine, Manu, Lael : je comprends tout à fait que ce genre de thématique puisse rebuter. J'avais déjà lu les "Enfants de la lune" de Colin et j'avais bien aimé. Je note le "Camelot".
Brize: y'a rien de tel que de succomber à la curiosité ;O)
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