
Reste à savoir ce qui est à l'origine de ce carnage surnaturel et de ceux qui ne manqueront pas de survenir. Sauf que, bon, on sait très vite à quoi s'en tenir et l'identité de ce diable gris ne laisse place à aucune surprise. D'autant moins quand on connaît le modus operandi du sieur Masterton, qui pioche dans les légendes et croyances d'ici et d'ailleurs pour échafauder ses histoires.
Cette fois-ci, ce sont la magie vaudou et un curieux régiment de la guerre de sécession qui sont invoqués. Deux prétextes tout trouvés pour assister à une accumulation de scènes sanguinolentes à souhait, sans oublier le rab (tripes, boyaux, entrailles et viscères triturées en tous sens...) au goût amer de surrenchère. Seuls les fans s'y retrouveront peut-être.
Mais que diable allait donc faire BiblioMan(u) dans une telle histoire ? me direz-vous. Permettez que je me pose la question et que je lui apporte une réponse : quand on évoque le nom de Masterton ou que je vois son nom apparaître sur les couvertures, il me revient toujours à l'esprit l'excellent "Portrait du Mal" dont je conserve toujours en mémoire la fin somptueuse et ce, malgré les années. Scusez pour la petite séquence nostalgie mais vous remarquerez que je n'ai évoqué ni les vieilles couvertures de la collection terreur des éditions Presses Pocket (devenues Pocket), avec leur encre rouge sur fond noir, ni le papier presque gris, et encore moins cette odeur de colle si enivrante...
Alors effectivement, je m'évertue à lire un Masterton de temps à autre. De moins en moins. Car il ne s'agit plus que de déception.
2 commentaires:
Même impression sur "Le diable en gris" mais je note "Portrait du mal"
Le Portrait du mal n'est plus édité actuellement mais je ne doute pas qu'il refera surface un de ces jours...sinon il fait peut-être encore partie du fonds d'une bibliothèque ou d'un bouquiniste...Quant à moi, je l'ai prêté et jamais revu !
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